18 Feb 2008

Attention, ce texte est long…

J’ai ajouté des photos dans la section photos.

Je suis finalement de retour de Phu Quoc, un île magnifique qu’on pourrait qualifier de paradisiaque.  Pour s’y rendre, j’ai du faire 4 heures d’autobus.  Ensuite un arrêt dans une petite ville nommée Rach Gia.  Le Lonely Planet ne consacre que 2 pages sur cette ville et une page sert seulement pour la section « Getting there and away » alors je me dis que je ne resterai pas là très longtemps et que je prendrai, la journée même, si possible, le bateau en direction de Phu Quoc.  En débarquant de l’autobus, il y a une 10aine de Vietnamiens qui courent vers celui-ci et quand ils voient ma tronche de touriste, ils sont encore plus excités.  Je me dis merde et que si c’était possible,  j’allais les éviter en sortant et me trouver un café pas trop loin où je pourrais ouvrir mon livre en paix dans le but de trouver la façon la plus simple pour me rendre sur l’île tant désirée.

Le chauffeur ouvre la porte, je sors et les 10 Vietnamiens se jettent sur moi en m’offrant un tour de la ville en moto, une ride de taxi, un massage, de la drogue…whatever. 

Une fille d’environ mon âge vient à ma rescousse et s’adresse à moi dans un anglais quasi-parfait.   Elle se présente à moi comme étant Jenny.  Je lui demande si c’est son vrai nom, elle me dit non et qu’elle vient de l’inventer pour rendre la communication plus facile entre moi et elle.  J’accepte son excuse et je l’appellerai Jenny à partir de ce moment.  Je commence à avoir de la misère à retenir les noms vietnamiens : Tho, Chi, Tsi, Tchi, Duyen, Etwin, Lawn, Lien, Linh, Mr. Long, Tam, Tin, Truc, Trong et plus encore.   
Elle me demande où je veux aller. Elle me dit qu’elle restera à l’hôtel avec sa mère et son père juste l’autre côté de la rue. Je peux aller déposer mes bagages dans sa chambre et elle m’aidera à me trouver un billet de bateau.  Une chance qu’elle était là car absolument personne ne parle anglais ici et ils ne doivent pas voir plus d’une tête blanche aux 2 ans.

En arrivant à son hôtel, elle demande au propriétaire si c’est possible pour moi d’avoir un billet pour la journée même.  Je ne m’attends pas à une réponse positive vu le congé national et que Phu Quoc est une destination plus que populaire pour les Vietnamiens en ce temps de l’année. En plus, tout est toujours compliqué, sinon, ça serait trop facile. 

Il fait quelques téléphones et me dit que je pourrai partir 3 jours plus tard pour Phu Quoc.  Il fera les démarches pour moi gratuitement.  J’aurai mon billet de bateau le soir venu.  Je le remercie et lui prend une chambre à 5$ la nuit qui est remarquablement luxueuse pour le prix.   Il me chargera moins cher que ce que le Lonely Planet me recommande pour le prix du billet de bateau.  Ça me va…et puis je serai à bord du Super Dong 3000…quoi de mieux….y doit tout faire ce bateau là.

Jenny me dit qu’elle doit aller visiter quelques membres de sa famille et que si je voulais,  elle me ferait visiter son village natal ainsi que ses centres d’intérêts.  Je la remercie et on se donne un point de rencontre dans la soirée.

Je sors à l’extérieur et je marche pour aller nulle part en fait.  Seulement explorer ce village qui a l’air inconnu par mon Lonely Planet.  Je ne fais pas 10 pas qu’on me bombarde de hellos, what’s your name, i love you et how are you

Tout ça vient d’hommes, de femmes, de jeunes et de plus vieux.  Ils me pitchent tout ce qu’ils savent dire en anglais en un seul trait.  Et si c’est une question…ils ne s’attendent à aucune réponse de ma part.  Ils n’ont aucune idée de ce qu’ils disent et je trouve ça très drôle.   J’ai l’impression d’être le bonhomme carnaval qui déambule dans les rues de Québec en pleine fête des neiges.  J’ai goûté à la gloire pour la première fois ce jour-là…mais sans trop savoir pourquoi.

Il fait toujours aussi chaud et l’humidité est pesante.  Je marche une 30aine de minutes vers la mer et soudainement j’entends Hey, my friend, where are you from?  Il s’agit d’une phrase beaucoup plus complexe que celle entendues précédemment alors je porte une attention particulière et je cherche d’où ça provient.  Il s’agit d’un homme dans la quarantaine assis (sur le plancher) avec une 15aine de Vietnamiens autour d’un repas dans sa maison.  Il me fait signe de me joindre à eux.  Il était le seul à parler un anglais correct et il se présente à moi comme étant Mr. Long. Mr. Long m’offre à manger et à boire.  Il y a un shooter (qui est très sale by the way) qui circulera parmi nous toute l’après-midi.  Ils sont déjà pour la plupart dans un état d’ébriété avancé.  Encore une fois, j’étais le centre d’attention, mais je sentais que mon argent (potentiel) n’avait rien à voir avec leur accueil si chaleureux.  Heureux constat.  La fille la plus jeune de la famille était très jolie, mais la manière dont elle se fouillait dans le nez à toutes les 5 minutes me donnait la chair de poule.

Je suis ressorti de là à 18h, peut-être avec quelques feux sauvages qui se pointeront bientôt sur mes lèvres, vu l’état du verra dans lequel j’ai bu. J’étais dans un état d’ébriété avancé, voire lamentable.  Leur mission s’est déroulée avec succès : saouler le touriste.  Ils célébraient le Têt et encore une fois, j’ai eu la chance de le vivre typiquement.

Je vois Jenny le soir même et le matin suivant.  Elle me demande si je veux me joindre à elle, ses amis et quelques membres de sa famille (dont 2 qui parlent très bien anglais) pour aller prendre un café sur le bord de la mer.  Ils viennent aussi pour la plupart de Saigon.  On est restés là une bonne partie de la matinée avant que moi et Jenny allions visiter la ville.  Elle me fait goûter la spécialité locale…le Bùn Cà.  Ça ressemble à une soupe tonkinoise, mais avec du poisson frais et des crevettes sucrées enrobée d’une pâte rouge.  C’est d.é.l.i.c.i.e.u.x.

Ce repas consistera de mon déjeuner/diner et souper pour les prochains jours.  Je ne m’en lasse simplement pas.    Le soir, elle n’est pas disponible, elle ira visiter ses grands-parents.  Je décide alors de me trouver un cafe/bar ou je pourrai peut-être rencontrer des gens.  J’en trouve un, sous forme de terrasse sur la rue.  Nous sommes assis sur des chaises de plage et j’arrive seul.  Quand je suis arrivé, 52 visages se sont retournés vers moi et je pense avoir pissé quelques gouttes dans mes shorts.  Trop d’attention en même temps…

Je prends place et moins de 5 minutes plus tard 4 Vietnamiens courageux viennent s’installer près de moi et nous essayons de communiquer.  Je sors mon phrasebook , du papier et un crayon et le fun commence.  Ils sont tellement chaleureux et serviables que s’en est gênant.  J’imagine qu’il faut en profiter un peu, mais où se trouve la limite ?   En arrivant dans le bar, le DJ a immédiatement changé la musique Vietnamienne (extrêmement mauvaise) pour du pop cheap américain (encore plus mauvais).  Ensuite une serveuse se joint à notre groupe et nous donne des graines de melon-d’eau cuites.  Il faut manger ça exactement comme des graines de tournesol. 

Personnellement, les graines de tournesol me font chier.  C’est beaucoup trop compliqué à manger par rapport au plaisir que ça rapporte.  Alors j’en mange une ou deux sans retirer les écailles et…blasphème!! Faut pas faire ça comme ça!  On m’explique (comme si j’étais un attardé mental) qu’il faut retirer les écailles avant de savourer cette perle (notez le sarcasme).  La serveuse voit tout de suite une grande perte d’intérêt de ma part envers ces graines maudites. Elle juge que je ne peux absolument pas passer à côté d’un tel délice et elle se met à écailler unes par unes les graines pour moi. …pendant plusieurs heures.  Je crois que c’était plus compliqué de refuser et de justifier que d’accepter ce traitement royal.  Alors, on la trace où la ligne entre la serviabilité et l’excès ?

Ensuite, vers la fermeture.  La serveuse et ses amies sortiront dans le seul et unique club de la ville.  Elle me demande si je veux les suivre.  Why not?   Alors nous prenons 6 scooters et nous nous rendons dans l’endroit le plus branché du village.   Encore une fois, en arrivant, j’ai fait toute une impression.  Je n’étais plus le bonhomme carnaval, mais bien la reine d’Angleterre!

On se prend une table et elles commandent à boire….beaucoup trop de drinks selon mon portefeuille.  Mais miracle! Tout ca ne coûte pratiquement rien…qu’on m’amène à boire SVP!

Et là vient le moment d’aller exhiber mes talents de danseurs sur la piste de danse pleine à bonder.  J’ai déjà trop d’attention portée vers moi à mon goût, mais j’y vais quand même d’une démarche pas trop assurée.  Ça va être décevant les filles, j’aime autant vous le dire tout de suite.  Mais surprise!  Je suis à la hauteur….même plus que ce que je n’aurais jamais pu espérer.  Je dois avouer que j’ai dû sortir mes meilleurs moves (HAHAHA), mais je m’en suis plutôt bien tiré.  Tellement qu’après quelques minutes, j’ai vu des gens danser exactement comme moi.  Plus le temps avançait, plus qu’il y avait de gens qui dansaient EXACTEMENT comme moi.  Après un certain temps, c’était comme si je me regardais dans un miroir et des dizaines (sans exégaration) de petites personnes sont mon reflet.  Et comme si ce n’était pas assez….ils m’encerclent…tous.  J’avais l’impression d’être la vedette de dirty dancing.

 Le lendemain matin mon bateau partira à 8h, je devais être au quai à 7h.  Réveil brutal comme je les aime.  Le père de Jenny m’offre de m’emmener au quai pour le départ sur son scooter.  Imaginez, un scooter, 2 gars, un petit sac à dos et un autre beaucoup trop pesant…

J’embarque à bord du Super Dong 3000.  En arrivant à Phu Quoc, le soleil m’accueille à bras ouverts.  Je me trouve un hôtel très très cheap près de la plage.  J’enfile mon maillot et je saute à l’eau.  Je suis sur la plage la moins attrayante de l’île et je la trouve très bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir je me trouve un petit resto sur le bord de la mer et je rencontre 2 suédois qui m’invitent à me joindre à eux.  Ils ont pris un vol de la Thailande.  C’est la seule destination qu’ils feront au Vietnam avant de retourner à Bangkok.  Ils seront là pendant 2 autres jours.  Ça clique entre nous, nous passons la soirée sur la plage à boire des rhum & coke dans des noix de coco.    Le lendemain, nous louons des scooters et allons à la découverte de l’île qui est pratiquement inhabitée, elle est entourée de plages de sable blanc, jaune et rouge.  Les routes sont faites de terre et de sable. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir même nous sortons dans un bar/club.  Encore une fois, c’est le seul de l’île et c’est un peu décevant.  Il n’y a pas de nightlife ici…mais pas du tout.  Tout se passe de jour, les soirées sont longues et il n’y a rien à faire.  Il n’y a même pas d’éclairage dans les rues.  On retourne alors à nos noix de coco sur la plage.  Le lendemain, mes 2 amis quittent l’île et la solitude commence. 

Ici, les gens qui parlent anglais sont :

  • Trop vieux pour moi et sont retraités ici
  • Des couples qui n’ont rien à foutre des backpackers
  • Des prostituées Vietnamiennes (à éviter)
  • Des chauffeurs de taxis-scooter

Alors je me dis que tant qu’à être seul, je vais me faire mon propre fun.   Je suis allé un matin au marché.  Je me suis acheté du poisson frais, des fruits de mers et quelques baguettes avec du fromage.  J’ai  aussi acheté un chaudron et quelques outils de cuisine de base.  Je suis allé installer mon super hamac tout près de la plage. 

Une fois mon installation complétée, je me suis promené le long de la plage à la recherche de bois.  J’ai rencontré une famille qui ne vivait pas très loin.  Ils m’appellent.   Je vais les voir et un gars me pointe les noix de coco dans le palmier et me pointe ensuite.  Je crois qu’il veut que j’aille les chercher.  Je refuse en riant car selon moi, c’est complètement stupide comme idée.  Les noix sont à 10m sinon plus du sol et un palmier n’a pas de branche…c’est qui le cave?

Faut croire que c’est moi.  Un des jeunes monte dans l’arbre et fait tomber une dizaine de noix de coco.  Le jeune redescend et m’en offre une après l’avoir ouverte avec un couteau qui ferait peur à n’importe qui.  Alors nous buvons le lait de coco (ou l’eau…tk ça ressemble plus à de l’eau qu’à du lait.) et ainsi recommence les tentatives de communication.   

J’ai dû mimer tout ceci :

  • Canada (oui, oui)
  • 25 ans
  • 3 mois au Vietnam.
  • Bateau, avion.
  • Mon nez est plus long que le votre.
  • En effet,  je suis poilu comme un singe.
  • Et plus encore.

Tout ça a duré plus d’une heure.  J’ai essayé de leur expliquer (toujours en mimant, tel un pro) que ce soir je dormais sur la plage et que je devais faire un feu pour me nourrir.  Et je les invité à se joindre à moi.  Ils pensent que je suis complètement fou…pourquoi dormir sur la plage si j’ai déjà une chambre d’hôtel.  Je n’ai pas été capable de mimer une réponse valable.  Je leur ai alors confirmé que j’étais fou.  C’était plus simple comme ça.  Pourquoi quand je ne suis pas capable de m’exprimer je me mets à parler espagnol?  Un psychologue dans la salle?

Ils m’on suivi, nous avons mangé et bien sur…bu un peu.
Ils m’offrent une petite bouteille de whisky pour me remercier.   Ils rentrent à la maison et je vais me baigner.  Ils viendront me rejoindre plus tard dans la soirée pour jouer aux cartes devant le feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nuit n’a pas été facile.  Au milieu de la nuit, il s’est mis à pleuvoir…1 heure seulement, mais assez pour faire chier. 

J’ai quand même dû sortir pour aller mettre une toile protectrice. (que j’ai faillit laisser à l’hotel…thank god!)  Si je ne l’avais pas eue, je serais probablement mort là.  À 10km de la ville la plus proche et seulement quelques cabanes en bois autour…je n’aurais pas eu le courage de marcher.  J’aurais simplement pleuré ma mère toute la nuit. 

Les 2 jours suivants ont été plutôt tranquilles.  Je me suis loué un scooter pour aller trouver LA beach et je pense en avoir trouvé une popire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin du retour, un homme qui marche au milieu de nulle part me fait signe.  Il a besoin d’un lift.  C’est fois-ci, c’était moi le motowbike! Héhé. J’ai quand même fait une bonne route (25km environ) et je me suis même perdu au retour.  Je suis arrête dans un café pour faire une pause et il y a 3 Vietnamiens qui jouent au billard.  Ils m’invitent à jouer.  Je me dis : enfin je vais pouvoir participer sans avoir l’air du dernier des imbécile parce que je ne comprends rien….erreur!

Il n’y a pas de trous aux quatre coins de la table.  Il y a seulement 3 balles sur la table.  Il s’agit du Vietnamese 3 balls pool game….shit!  Ça leur aura pris un bon 30 mins m’expliquer les règles.  Une fois que j’ai compris, j’étais tout aussi pourri.  Un autre coup pour l’orgueil.  On m’offre un jus de canne à sucre pour la route.  J’en suis maintenant devenu accroc. 

Il fait noir, je suis à plus de 30km de mon hotel.  Il n’y a absolument aucun lampadaire.  C’est la joie.  Ça me prendre une bonne heure et plusieurs litre de terre dans mes narines avant d’avoir droit à une douche.  Ça me rappelle que j’ai un besoin urgent de Q-tips, chose qui semble impossible à trouver dans les 700km à la ronde.

Le lendemain matin très tôt, j’embarque à bord du Dong 2000 (notez ici l’évidente différence entre celui-ci et le Super Dong 3000).  Le bateau contient 300 places.  Il est impossible d’aller à l’extérieur pendant que celui-ci est opérationnel.  Avant de partir, les hôtesses nous offrent de l’eau et des sacs à vomit.  HAH un sac à vomit…voir!
Bin osti, 90% des gens (sur 300 personnes, ça en fait pas mal) étaient malades.  Ça vomissait de tous les bords et de tous les côtés.  Les sacs se remplissaient à la vitesse de l’éclair.   Il y avait plus de sacs de vomit pleins de que passagers.  Ça sentait pas bon non plus.  J’avais hâte de sortir de là.  Le trajet devait durer 2h.  

Après une heure, les moteurs du bateau changent de vitesse et le bateau se met à tanguer encore davantage. Ils vomissent toujours et de plus en plus.  Ce n’est plus drôle.  La fille à ma gauche, celle à ma droite, la famille devant et l’homme derrière…ils vomissent.  Je pense que moi aussi je vais finir par vomir vu la quantité de puke qui transite autour de moi. 

Après 10 mins de bateau qui avance à 2km/h, le commandant passe un message en vietnamien.  Aucune version anglaise ne suit.  J’entends des gens chiâler et d’autre pleurer.  Le trajet ne durera pas 2h, mais bien 4h.  Et la destination n’est plus Rach Gia, mais bien une ville à 2h30 de celle-ci.  Nous prendrons un autobus pour nous amener à Rach Gia rendus là-bas.  Bien sûr je n’ai absolument aucune idée de ce que le capitaine a dit.   Je regarde autour, les gens voient bien que je ne comprends que dalle, ils essaient de m’expliquer de leur mieux ce qui se passe, mais non…pas la moindre étincelle dans mon cerveau.

Je me dis que le bateau va sûrement couler.  Mais au moins… ça ne sentira plus le vomit.

On finit par arriver.  Ce fut un trajet pénible.  La prochaine fois…j’y vais pour le Super Dong 3000.  Ils n’ont même pas besoin de distribuer des sacs à vomit eux. 

En arrivant, il n’y a pas d’autobus et 300 personnes impatientes.  J’attends plus d’une heure et 1 petit autobus arrive et il s’arrête juste à côté de moi.  Merci!  J’embarque à bord du premier autobus fumeur de ma vie. Le trajet est long.  J’ai aucune idée du temps que ça prendra avant d’arriver.  Je suis debout depuis 5h45am et je n’ai toujours pas déjeuné.  Il est rendu passé midi. 

J’arrive à Rach Gia.  Je retourne à mon hôtel à 5$ la nuit.  Je vais dévorer un bol de Bùn Cà.  J’ai un accueil hyper chaleureux de ceux qui travaillent là.  Ils me reconnaissent.  Ils me sourient, je leur souris.  Nous répétons ceci….sans ne jamais échanger un seul mot.

Mon visa achève.  Je serai resté un autre 2 jours à Rach Gia. 
J’ai viré une autre brosse avec 11 Vietnamiens dans la 50aine.  Ils me parlaient comme si j’étais Américain et que j’avais été soldat au sud du Vietnam pendant la guerre.  Ils se fouttent complètement du fait que je n’ai que 25 ans et que je suis Canadien.  Je trouve ça drôle. 

J’ai aussi revu mes collègues de club.  On est allés manger ensemble.  J’ai insisté pour aller commander moi-même mon plat.  Pour 0.50$, j’ai eu droit à 5 rouleaux de printemps et un œuf cuit dur….ou peu importe.  Le point étant que nous mangions dehors et qu’il n’y avait pas trop d’éclairage.  L’œuf était très bon mais d’une couleur douteuse je crois.  Vers la fin je me suis rendu compte qu’il y avait un petit fœtus de poussin dedans (du moins un restant que je n’avais pas mangé).  Alors il n’y a pas seulement à Bruno Blanchet que ça peut arriver…fuck!  Le pire, c’est que ça ne goûtait pas mauvais du tout.

Un midi en revenant dans ma chambre je les trouve 2 femmes de chambres prises d’un fou rire, les larmes aux yeux.  Elles ne me voient pas tout de suite et je suis curieux, je les regarde agir.  L’une d’elle prend un de mes souliers et ridiculise sa taille et mime un clown qui marche….du moins c’est ce que j’en ai compris.  Quand elles m’aperçoivent, leur rire ne s’arrête pas, bien au contraire.   L’une d’elles a aussi vu mes fesses un matin.  Je dois faire plus attention quand je dors tout nu.

Je suis maintenant rendu à Chau Doc.  Une petite ville à quelques km de la frontière avec le Cambodge.  Je traverserai dans 2 jours, par bateau par le Mékong.  Il parait que c’est une des plus belles façons de traverser.  J’ai adoré mon expérience au Vietnam.  Je compte bien y revenir le plus tôt possible. 

Je voulais m’acheter un chapeau en pointu, typiquement vietnamien avant de quitter, mais j’ai compris récemment que ce type de chapeau est seulement pour les femmes ou pour les touristes qui n’ont rien compris.
 
Je réécrirai du Cambodge. 
À bientôt.

Max
 

Reponses

Salut Max, encore une fois j’ai devore ton texte et tes photos. Simplement MERCI

Malade tes histoires.. Lâche pas

WOW! Maxime, tu m’as fait rigoler beaucoup, encore une fois!!! Ton histoire de vomi dans le bateau m’a fait pensé à tes histoires de puanteures dans le train trans-sibérien…Tu as l’estomac solide t’as pas encore vomi toi!!!

Coudonc voyager te vas vraiment bien… mon neveu est beau comme un coeur, les petites vietnamiennes doivent se jeter à ton cou!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les plages aussi sont magnifiques, I wish I was there right now!

J’ai hâte de voir le Cambodge!

A+

AnikXX

Un seul mot… wow! Les plages sont paradisiaques! Oui et j’approuve Max ton teint bronzé te va comme un charme! Réécris-nous vite, I can’t wait!

P.S : Fais attention à toi… le camping sauvage, pas trop souvent d’accord!

Val xxx

Tourlou Max,
Tu ne manque pas de culot mon grand! Tout te semble facile, tu as les deux pieds dans le vomi…et même là, tu t’amuses comme un petit fou. C’est la vraie façon de trouver la vie belle, palpitante et passionnante.

J’attends la suite!!!

Papi

Té trop hot, c est tellement plaisant te lire et en quelque sorte, faire ce voyage avec toi. En passant cé tu le jeune aux noix de coco qui t a fait les cheveux avec son couteau, beau bonhomme, beau bonhomme, (pis chu pas gai) continue mec tu la l afaire…

Je sais c’que tu veux dire par bateau de marde !! Moi ca a pris 3:30 a la place de 1:30… entre Koh Phagang et Koh Tao… Mais en plus des gens qui vomissent, y’en a d’autres qui prient pcq ils sont sur qu’on va chavirer et mourrir là… c’est très pénible !

tu me fais tellement rire avec t’es histoire de dance pis de pied de clown..lol next time make a video, we alllll wanna seee ur best moves!
en lisant ton blog jai realise that i miss u soo much, i was looking at the pictures and it made me kind of sad 🙁 u look good tho, i think u lost weight , and u look sooo dark u lucky!
t’es photos sont super belle, les plages sont malade..t’es chanceux..dormir sur la place, faire du scooter sur le bord de la mer, te baigner, rencontrer plein de monde interessant. t’es bon serieu..jaimais tellement pas ca me faire regarder comme ca a taiwan que j’avais peur de juste aller magasiner tout seul..loook at u, ca doit etre 100 fois pire au vietnam et tu rentre ds les bars tout seul, va manger avec des familles..ur good!
anyway i am proud of u, continue a nous ecrire ok? ca fait du bien d’arreter de penser au banc de neige et a la slotch brune ds la rue durant quelque minute 😉
tare of urself, i missss u

p.s fait attention avec les scooters..put ur helmet on, dont go fast..its dangerous.

Salut vedette…profites-en car tu risques de perdre ton vedettariat quand tu seras au Québec. Je constate que ton charme plait aux Vietnamiens-nes ce qui t’attirent des échanges et des rencontres, nombreux!Tes belles photos apportent un vent de chaleur; si ça pouvait faire fondre notre neige!!! J’ai hâte de te lire sur le Cambodge mais je doute que tu fasses le même périple que moi!!!! prudence Maxime.
Mamie J. xxxxx

C’est le premier de tes articles que je lis
“Attention ce texte est long”… mais ce ne sera pas le dernier. Il est tard, je vais me coucher mais je vais tout de suite.
Je n’ai pas fait que sourire en lisant ton article, j’ai ri et j’ai aussi rêvé. Superbes photos (Ici ils annoncent encore de la neige) Diane D.

salut Max crest tellement drole de te lire que j ai a chaque fois cette impression de faire un bout de voyage avec toi .tes photos ns font voyager dans le reve tellement elle sont super . je suis content de te lire et de savoir que tu aime ton aventure ,ici tout vas bien avec d’enorme banc de neige,je suis toujour avec Frederique et tout vas super .prend soin de toi et continu a profiter de ton aventure autour du monde . je taime tres fort et j,ai hate de te lire
passe une belle soirée moi je dois retourner travailler. a plus
papa xxxxxxxx je t’embrasse

YO!
How’s it hangin in Cambodiaaaaa?
It’s hangin off my chin here, exammmsss..

I have a new email address btw…I think you added me but I’m not sure.

Have fun Max!
Miss you a lot 🙁
xxx

À quand un post sur le Cambodge et ses connexions à 56k georgette?

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